OM-PSG, le clasico est en avance

Comme chaque année, la rencontre OM-PSG focalise toute la France du foot. Même si notre clasico hexagonal ne rassemble pas plusieurs centaines de millions de téléspectateurs, à l'instar d"un Real-Barça, le match qui se déroulera le dimanche 27 novembre s'annonce bien plus disputé que les premières journées de championnat nous le promettaient. Le PSG, seul en tête de la L1 est déjà sacré champion dans les médias, après seulement 14 journées. L'OM, descendu en flammes après un début de parcours compliqué s'est bien repris et reste sur 3 victoires consécutives en championnat.

Rien de tel, donc, qu'un peu de science fiction pour trouver une issue à ce sommet. Moteur … Action !

Le PSG trop fort

Après avoir disposé de Nancy au Parc (2-0), les Parisiens s'offrent l'OM (1-3) qui avait pourtant accroché Montpellier à l’extérieur la journée précédente (2-2) et battu l'Olympiakos cette semaine en LDC (1-0).

Dans un match globalement maitrisé, les homme d'Antoine Kombouaré auront quand même tremblés en début de rencontre, notamment sur une barre transversale de Remy (7e) et un coup franc de Cheyrou, bien boxé par Sirigu (11e).

Dominateurs stériles jusqu'alors, les leaders de L1 trouvent le chemin du but grâce à leur star argentine Javier Pastore juste avant la mi-temps (43e).

Conspués pour leur retour au vestiaire par un Vel' enfin rempli, les Marseillais reviennent sur la pelouse renforcés de Jordan Ayew, d'un 4-4-2 et libérés d'Alou Diarra coupable d'une mauvaise relance sur le but Parisien.

Mais Deschamps ni pourra rien, à l'heure de jeu le capitaine bleu et rouge, Mamadou Sakho, trompe Mandanda d'un coup de tête rageur, sur un corner bien ajusté de Néné (58e).

C'est enfin Jallet qui finira d’assommer un Vélodrome qui s'est déjà vidé, d'une belle frappe croisée à l'entrée de la surface (76e). Seuls les téléspectateurs Olympiens assisterons donc à la réduction du score de Loïc Remy, de la tête, grâce à un centre de Valbuena (90e+1).

Le club de la capitale est dorénavant 5 points devant son dauphin Héraultais tandis que Marseille pointe à la 7e place du classement.

Dans le Canal Football Club, Dugarry propose ses services à Margarita Louis Dreyfus pour succéder à Vincent Labrune. Pendant ce temps là, Pierrot Ménès, dans ses notes, à donné 9/10 à toute l'équipe parisienne et Alou Diarra a écopé d'un 1/10 généreux.

Sur RMC, Daniel Riolo ne peut s'empêcher d'arborer un sourire comblé et sonore,  tout en essayant de calmer un Qatarix parisien qui lui parle de gagner la ligue des champions dès la saison prochaine. Rolland Courbis qui a misé et perdu toutes ses économies sur un 1N est obligé de quitter l'antenne pour aller entrainer la sélection Rwandaise.

Lundi matin, le quotidien La Provence titre : "Même Didier Deschamps n'a rien pu y faire", DD démissionne dans la foulée et Fred Antonetti le remplace au pied levé. Dans sa première interview en tant que coach Marseillais, le Corse se plaint de l'arbitrage du match Lyon-OM (2-0) du 18 septembre 2011.*

L'OM à l'orgueil

C'est une "bête blessée", un "phénix qui renait de ses cendres" … Toutes les expressions sont bonnes pour qualifier le réveil presque inespéré de l'OM, ce dimanche, dans ce match de la peur face au leader Parisien.

Battus à Montpellier la semaine dernière (3-2) et totalement inexistants contre l'Olympiakos (0-0), 

c'est un OM amorphe qui encaisse un but dès le quart d'heure de jeu, par Kevin Gameiro, bien lancé en profondeur par Mathieu Bodmer.

Alors dépassés par Bordeaux et Evian, tout deux vainqueurs samedi, l'OM est 14e du classement à 4 journées de la trêve hivernale.

Mais DD n'a pas dit son dernier mot. Au retour des vestiaires ce sont 2 nouveaux joueurs qui entrent dans l'atmosphère électrique du Vélodrome. Alou Diarra et André-Pierre Gignac remplacent Charles Kaboré et Jordan Ayew.

Et le nommément baptisé "coaching gagnant" ne se fera pas attendre. Sur un corner bien frappé au deuxième poteau, Sirigu se manque et laisse Alou Diarra battre la défense parisienne au saut en hauteur pour aller marquer le but de l'égalisation (51e).

Galvanisés par les deux arrêts décisifs de leur capitaine face à Pastore (63e) puis Gameiro (72e) les joueurs de Didier Deschamps sont à nouveaux dangereux grâce à Remy (75e) et Gignac (77e). Et c'est Gignac qui se fera justice lui même, sur penalty, après un tirage de maillot de Sakho dans la surface (82e). Malgré une dernière offensive de Jeremy Ménez dans les arrêts de jeu le PSG, toujours leader, enregistre sa deuxième défaite de la saison, tandis que Marseille respire et remonte en 9e position.

Dans l'Afterfoot, Rolland Courbis, devenu riche grâce à son pari sur l'OM, lâche un "c'est vrai qu'il y a eu du bon et du moins bon", avant de s'envoler pour la Grêce, qu'il a racheté puisqu'elle a fait faillite le 25 novembre 2011. Eric di Meco, lui, est radieux : plus que 14 buts de Gignac pour pouvoir honorer le fessier de M.Riolo.

Dans une interview donnée à l'Equipe après le match, Leonardo, directeur sportif du Paris-Saint-Germain, annonce que Christophe Dugarry sera le nouvel entraineur du club à compter de Lundi.

Du côté du staff de Marseille, c'est l'euphorie à l'approche des fêtes de Noël, José Anigo a serré la main de Didier Deschamps après la victoire.*

*Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur.